Claude Barzotti - Le Rital

“Le rital“ A l’école quand j’étais petit, je n’avais pas beaucoup d’amis. J’aurais voulu m’appeller Dupond, avoir les yeux un peu plus clairs Je revais d’être un enfant blanc, j’en voulais un peu à mon père. C’est vrai je suis un étranger, on me l’a assez répété J’ai les cheveux couleur corbeau, je viens du fond de l’Italie Et j’ai l’accent de mon pays, Italien jusque dans la peau. Je suis rital et je le reste, et dans le verbe et dans le geste Vos saisons sont devenues miennes, mais ma musique est italienne. Je suis rital dans mes colères, dans mes douceurs et mes prières J’ai la mémoire de mon espèce, je suis rital et je le reste. arriverderchi Roma J’aime les amours de Verone, les spaghettis, le minestrone Et les filles de Napoli, du rhin, rhum et mes voisines Et la Joconde de Vinci qui se trouve Hélas à Paris. Mes yeux délavés par les pluies de vos automnes et de l’ennui Et par vos brumes silencieuses, j’avais bien l’humeur voyageuse Mais de raccourci en détour j’ai toujours fait l’aller-retour. Je suis rital et je le reste, et dans le verbe et dans le geste Vos saisons sont devenues miennes, mais ma musique est italienne. Je suis rital dans mes colères, dans mes douceurs et mes prières J’ai la mémoire de mon espèce, je suis rital et je le reste. arriverderchi Roma na na na na na.... C’est vrai je suis un étranger, on me l’a assez répété J’ai les cheveux couleur corbeau. Mon nom à moi c’est Barzotti Et j’ai l’accent de mon pays, Italien jusque dans la peau na na na na na ...
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