L’Institut Montaigne, la très riche boîte à idées de la macronie

De mieux en mieux financé, le think tank techno-libéral est plus proche que jamais du pouvoir en place. Pour la sortie de crise, il pousse un agenda très favorable aux grandes entreprises qui le soutiennent.  Un sentiment de satisfaction a rempli Franck Morel lorsqu’il a entendu, le 26 octobre, la ministre du Travail présenter le dispositif de «transition collective». Une nouvelle offre de formation professionnelle, financée par l’Etat à hauteur de 40 à 75%, visant à reconvertir des salariés dont l’emploi est menacé vers des qualifications porteuses localement. Avocat en droit du travail au cabinet Flichy Grangé, Franck Morel, qui conseille des entreprises, a reconnu dans cette nouveauté la proposition qu’il avait lancée un mois plus tôt dans une note rédigée pour l’Institut Montaigne, le «think tank» d’orientation libérale. «Je ne crois pas que l’idée était déjà dans les cartons. J’ai sans doute participé à la mise en lumière et l’acceptabilité de cette mesure. Ma note n’y a pas nui en tout cas !» explique tranquillement Franck Morel.  «Il est évident que cette note, écrite tout seul dans mon coin, aurait eu beaucoup moins de résonance, poursuit l’avocat. Montaigne lui en a donné.» Flanqué Libération réserve cet article à ses abonnés Pour poursuivre votre lecture, abonnez-vous   1 mois pour 1€ sans engagement Lisez Libé en illimité JE M’ABONNE Vous avez déjà un compte abonné? Je me connecte Tous nos articles en illimité Le journal en version numérique le jour de sa parution Nos newsletters exclusives CheckNews, notre service de fact checking
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