Germanicus: l’espérance et la mort.

Il fut fils de l’empereur Tibère par adoption, frère de l’empereur Claude, père de l’empereur Caligula et grand père de l’empereur Néron. Personnage central de la dynastie des Julio-Claudiens, cet homme qui avait aussi du sang de Marc-Antoine, son grand père maternel, ne s’est pourtant pas élevé à la charge suprême. Ainsi pourrait-on l’appeler comme nos confrères de la revue L’Histoire, le prince interrompu… Que se serait-il passé si Caius Julius Caesar dit Germanicus n’avait pas été emporté par la maladie à l’âge de 34 ans ? Aurait-il remplacé tous les hommes de sa dynastie dont le sort fut partagé entre l’assassinat et le suicide ? Ce prince idéal dont on sait peu de choses, semble avoir été adulé par ses contemporains. Suétone écrit de lui : « On sait que Germanicus réunissait, à un degré que n’atteignit jamais personne, tous les avantages du corps et les qualités de l’esprit, une beauté et une valeur singulières, une profonde érudition et une haute éloquence dans les lettres grecques et les lettres latines, une bonté d’âme admirable, le plus grand désir de se concilier et de mériter l’affection de ses semblables, et le plus merveilleux talent pour y réussir. » Un général peut-être idéalisé à l’extrême, que Storiavoce vous propose de découvrir avec l’historien Yann Rivière. Un entretien de Christophe Dickès.
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