Joli gris Jaune “Ce sont trois dames de Paris - Reel à Fabien Sonier“

Chanson et air traditionnels recueillis au Québec et en Acadie*, arrangés et interprétés par le groupe Joli gris Jaune : • Emmanuelle Bouthillier violon, podorythmie, chant • Robert Bouthillier guimbardes, chant • Nadège Queuniet accordéon diatonique, chant • Etienne Lagrange violon, chant Le groupe Joli gris Jaune joue des cousinages qui existent entre les répertoires traditionnels de Normandie et d’Amérique du Nord. Il est produit par l’association La Loure, dans le cadre de l’opération “Chansons du cousinage“ inscrite elle même dans le programme “Trois siècles de migrations francophones en Amérique du Nord (1640-1940)“, coordonné par l’Université Saint-Boniface de Winnipeg (Manitoba/Canada) sous l’égide d’Yves Frénette, professeur d’histoire moderne. Cette opération contribue par la recherche et le spectacle vivant à montrer la vivacité des chansons francophones de tradition orale qui ont perduré à travers le temps, d’un côté et de l’autre de l’Atlantique, entre une région d’émigration - la Normandie - et un vaste espace d’immigration - l’Amérique du Nord. En dépit des distances, en dépit du temps qui s’est écoulé, ces chansons cousines, issues du vieux fonds chansonnier francophone, ont continué à se transmettre sur les deux rives de la grande mer. En Amérique du Nord, elles se sont “acculturées“ par la rencontre et le frottement aux autres peuples, qu’ils soient anglo-saxons ou autochtones. Emportées dans les bagages des migrants du passé, ces chansons se sont ainsi établies un peu partout en Amérique du Nord, du Québec à l’Ontario, de l’Acadie au Manitoba, du Midwest américain à la Louisiane, partout où les communautés francophones ont eu à s’installer, au fil des siècles, pour trouver une meilleure vie. Les collectes orales effectuées au cours du 20e et du 21e siècle, dans la diversité de ces communautés francophones, donne à voir l’étonnante persistance de ces cultures de tradition orale et montrent l’attachement, même lointain, au pays de France qui les a vues naître. Enregistré en septembre 2021 à La Halle - Vire Normandie (14) Captation - montage : Hervé Schmoor - Iris Vidéo * “Ce sont trois dames de Paris“ : chanson recueillie au début des années 1920 par Edouard-Zotique Massicote auprès de Philéas Bédard, de Saint-Rémi-de-Napierville, Québec. “Reel à Fabien Sonier“ : air instrumental recueilli en 1976 par Robert Bouthillier et Vivian Labrie auprès de Claude Benoît, de Tracadie, Nouveau-Brunswick (Acadie).
Back to Top