La vie et la triste fin de Léo Ferré

La vie et la triste fin de Léo Ferré Léo Albert Charles Antoine Ferré, dit Léo Ferré, né le 24 août 1916 à Monaco, est un auteur-compositeur-interprète, pianiste et poète français puis monégasque. Ses chansons les plus connus sont « Avec le temps », « Ni Dieu ni maître » ou « C’est extra ». Ayant réalisé environ 40 albums originaux couvrant une période d’activité de 46 ans, de culture musicale classique, il dirige à plusieurs reprises des orchestres symphoniques, en public ou à l’occasion d’enregistrements discographiques. Léo Ferré se revendiquait anarchiste et ce courant de pensée inspire grandement son oeuvre. Poète et musicien, Ferré a mêlé le lyrisme à l’argot, l’amour à l’anarchie. Il occupe une place centrale dans le monde de la chanson française et est sans doute une des références absolues dans ce domaine. Léo Ferré est né le 24 août 1916 dans la Principauté de Monaco d’un père employé de la Société des Bains de Mer, Joseph, et d’une mère Marie, qui possède un atelier de couture. A l’automne 35, il monte à Paris pour suivre des études de droit qui aboutiront en 39 à l’obtention du diplôme de Sciences Politiques. Puis il fait son service militaire avant d’être démobilisé en 40. De retour à Monaco, il occupe un poste de distributeur de bons de ravitaillement aux hôteliers. Entre temps, il se marie en octobre 43 avec Odette. Il entre ensuite à Radio Monte-Carlo où il est tout à la fois, suivant l’occasion, speaker, bruiteur ou pianiste. Il commence à composer des poèmes, chante dans des cabarets, découvre Charles Trenet et rencontre même Edith Piaf qui lui conseille de se produire à Paris. A la libération, il se produit au Boeuf sur le toit, cabaret parisien où il partage l’affiche avec les Frères Jacques et le tandem Roche-Aznavour. Il gagne assez mal sa vie mais fait enfin ce qu’il aime. En 1947, débarquant d’une tournée catastrophique en Martinique, il travaille avec Francis Claude au Milord l’Arsouille, cabaret de la capitale et crée “l’Ile Saint-Louis“ ou “A Saint-Germain-des-Prés“. Puis dans un café parisien, il rencontre sa deuxième compagne Madeleine, femme de tête qui prend en charge le destin de l’artiste. D’ailleurs cette année-là, il écrit un opéra, “la Vie d’Artiste“, qui révèle un véritable talent de compositeur. Quatre ans plus tard, il récidive avec un oratorio sur la “Chanson du mal-aimé“ de Guillaume Apollinaire, qu’il crée à l’Opéra de Monte-Carlo. En 1953, Léo Ferré chante en vedette américaine de Joséphine Baker, à l’Olympia. Il signe aussi avec la maison de disques Odéon pour qui il enregistre “Paris Canaille“ créée l’année précédente par Catherine Sauvage. Il s’installe avec Madeleine et sa fille sur le boulevard Pershing à Paris. Avec le succès de “Paris Canaille“, il peut s’acheter une maison à la campagne. En mars 55, il fait son premier Olympia en tant que vedette. Il y chante “l’Homme“, “Monsieur William“, “Graine d’Ananar“, etc. A la fin de cette année-là, il enregistre aussi huit nouvelles chansons dont “Pauvre Ruteboeuf“et le “Guinche“. -------------------------------------------------------- Bonjour et surtout bienvenue sur la chaîne Nikstok1 ! Nous sommes heureux de vous révéler des informations sur la vie et la triste fin des stars du cinéma. Leur vie célèbre mais avec des fins très tristes.
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