Réponse chevaleresque IV : Oraison et Formation - Indispensables fondements de toute action

C’est dans l’air du temps, on se définit aujourd’hui volontiers par le combat que l’on mène. C’est à dire au regard de l’ennemi que l’on souhaite vaincre et contre lequel on agit. Par corollaire, c’est alors tacitement par l’action (celle de lutter contre) que l’on se qualifie. Que l’on existe. Que l’on souhaite légitimer sa posture. Combien de fois n’a-t-on d’ailleurs entendu poser la question “mais vous, que faites-vous concrètement dans la lutte ?“ à tel ou tel qui semblait se réclamer d’un idéal contre-révolutionnaire. Ne devrait-on pas considérer plutôt ce que l’on souhaite véritablement bâtir ou rebâtir si l’on sortait victorieux de ce combat par lequel on se définit si souvent ? Mais considérer cela correctement suppose de bien comprendre cet objectif, dans toutes ses dimensions, y compris dans sa dimension spirituelle. Par ailleurs, un catholique sait que toute action doit se faire en union avec le Seigneur. Ce qui est également porteur de conséquences à cet égard. Qu’est-ce qui doit précéder et fonder l’action, du point de vue du chevalier ? Et pourquoi ? C’est la question à laquelle on s’efforcera de répondre dans le cadre de cette Réponse chevaleresque IV. Les Chevaliers de Notre-Dame
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