Alain Degandt L’Homme qui marche

Accompagnement Musical : Anton Dvorak, Symphonie N°9 en mi mineur, « Du Nouveau Monde », Opus 95, 2nd Mouvement Largo, interprétée par l’Orchestre Philharmonique Tchèque, dirigé par Karel Ancerl (1961) Toute ma vie je veux être Cet être qui marche Qui marche pour être À l’avant de lui-même Et toujours progressant Les yeux sur l’horizon Vers un ailleurs sans but Peu importe où il va L’important est d’aller De balancer ses bras De soulever ses pieds Ses pauvres pieds meurtris Extirpés de la glaise D’échapper à la mort D’échapper à la nuit De s’évader debout Des lois et des camps concentrationnaires Qu’on nous impose ou bien Qu’on s’impose à soi-même Dédaignant les banquets Les prestidigitateurs et les artificiers Il va Éclaircissant les taillis Assurant des passages Ne faisant halte aux clairières Que pour reprendre haleine
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