Le fichage des populations était en route

Une gouvernance progressiste nécessite un système de crédit social étatique Les critiques du régime communiste chinois pointent souvent du doigt le système de crédit social du gouvernement, dans lequel ce dernier suit le parcours électronique des individus, de leurs commentaires sur les médias sociaux aux articles qu’ils achètent, et attribue des récompenses et des punitions en fonction des informations recueillies. Par exemple, un citoyen chinois qui obtient un « mauvais » score de crédit social peut se voir refuser l’accès à l’un des célèbres trains à grande vitesse, relégué dans les trains plus lents pour voyager, et peut même être privé de transport aérien. “La crainte est que le gouvernement utilise le système de notation du crédit social pour punir les personnes qui ne sont pas suffisamment fidèles au parti communiste, et essayer de blanchir votre nom ou de combattre votre score est presque impossible puisqu’il n’y a pas de véritable procédure régulière. Human Rights Watch, qui est loin d’être une entité de droite, est encore plus cinglant dans sa critique du système chinois : Le PDG d’Apple, Tim Cook, se réjouit d’un « avenir commun dans le cyberespace » avec la Chine, a-t-il déclaré lors de la Conférence mondiale sur l’Internet organisée par le gouvernement chinois au début du mois. Il s’agissait d’un geste embarrassant envers un État qui censure agressivement l’internet et envisage un avenir dystopique en ligne. D’autres entités progressistes, dont le New York Times, ont également critiqué le système de crédit social de la Chine, mais n’ont apparemment aucun problème avec l’établissement d’un système similaire de facto ici. Le Washington Post est allé encore plus loin, en prenant ouvertement part à un système de crédit social en identifiant publiquement les personnes qui ont récemment contribué aux manifestants des camions canadiens et en demandant à savoir pourquoi ils ont donné de l’argent. Il faut comprendre que le Washington Post a accédé à un document illégalement piraté et l’a ensuite utilisé comme une arme contre les personnes qui ont osé contribuer à quelque chose avec lequel le personnel du journal n’était pas d’accord, et le but n’était pas d’être informatif mais plutôt de mettre en danger les contributeurs et de les rendre vulnérables à la perte d’emploi, à la honte publique et à d’autres types d’attaques. Il ne s’agit pas d’une interprétation de « La démocratie meurt dans l’obscurité », mais plutôt d’une tentative d’imposer une plus grande obscurité à chacun d’entre nous. Il n’y a pas si longtemps, les libéraux auraient universellement convenu qu’il était impensable d’utiliser une surveillance électronique massive pour contrôler les discours et les contributions politiques. Aujourd’hui, pas une seule entité journalistique grand public n’a soulevé une question sur les mesures prises par le gouvernement du Canada contre les dissidents ou même remis en question le doxing de ces contributeurs par le Post. On peut supposer que les rédacteurs du Post sont d’accord avec le Premier ministre Justin Trudeau, puisque de nombreux manifestants ne partagent pas les opinions politiques du personnel du Post. !!! Le Forum économique mondial salue le système indien d’identification numérique biométrique lié aux paiements numériques : Le Forum économique mondial salue le système indien d’identification numérique biométrique lié aux paiements numériques 1 juillet 2023 Emmanuel NOUVEAU : Le compte officiel du blog sur Twitter | Suivez l’actu du blog sur Telegram ! Le Forum économique mondial salue le système indien d’identification numérique biométrique lié aux paiements numériques Pas de vie privée. Le Forum économique mondial fait l’éloge de l’interface de paiement unifiée (UPI) de l’Inde pour avoir révolutionné les paiements numériques et affirme qu’elle a permis à l’économie indienne d’économiser environ 67 milliards de dollars depuis sa création en 2016. Toutefois, ces louanges pourraient éclipser les graves préoccupations concernant la vie privée et les libertés civiles liées au système de paiement numérique basé sur l’Aadhaar, qui est lié à un identifiant numérique. L’UPI indien, qui est lié au système d’identification biométrique Aadhaar, a sans aucun doute fait grimper en flèche le nombre de transactions financières. Avec 48,6 milliards de transactions traitées en 2021, l’Inde occupe la première place mondiale en matière de transactions de paiement en temps réel. Si le système a permis de réaliser des économies et des gains d’efficacité, il est impératif de se pencher sur les menaces potentielles qui pèsent sur la vie privée et les libertés civiles.
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