L’arme inattendue de Rome: le tribut.

Pour celui qui ouvre les Evangiles, il est un personnage qui n’est guère apprécié dans le récit : il possède une mauvaise réputation, est impopulaire et mal vu. Considéré comme un agent du pouvoir romain dans la Palestine du Ier siècle, il s’agit du publicain, c’est-à-dire du collecteur d’impôt. Dans les récits évangéliques, il s’agit d’employés subalternes à l’exception de Zachée qui est présenté par saint Luc comme chef des collecteurs d’impôts mais aussi comme un homme riche… Au même titre qu’il existe une armée romaine, nous pouvons dire qu’il existe aussi à l’époque impériale une autre arme : l’arme fiscale. Or, la dimension fiscale de l’Empire romain, bien que tout à fait essentielle, n’a jamais donné lieu à une étude particulière et approfondie. C’est chose faite avec le livre de Jérôme France. Comment Rome a-t-elle fait de la fiscalité
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