De quoi se défend le pervers narcissique ? L’indifférenciation

Christine Calonne, psychologue psychothérapeute, décrit dans cette vidéo les défenses du pervers narcissique : déni, clivage, identification projective, incorporation. Cette organisation défensive, perverse et narcissique le protège d’angoisses de morcellement, d’anéantissement, de persécution, de nature psychotique. Elles sont liées aux traumatismes de son enfance, des traumatismes transgénérationnels. Ils se traduisent dans la relation d’indifférenciation avec son parent pervers narcissique. C’est l’incestuel qui caractérise cette relation, c’est à dire l’absence de limites, des limites floues niant l’autonomie de l’enfant. Le parent n’a pas pu établir une relation de sécurité et de confiance, reconnaissant les émotions et la pensée propre de l’enfant, dans le dialogue, l’empathie et la bienveilance. Le pervers narcissique a survécu à cette indifférenciation par la mise à distance de l’autre, le contrôle, la domination et les violences psychologiques de la relation d’emprise. Pour en savoir plus, vous pouvez lire “Les pervers narcissiques“, éd. Ellipses, col. Récits et témoignages ou col. 100 questions:réponses.
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