expreso del hielo simone les french lovers

En 1993, una corte de de franceses , trapecistas , escritores , bohemios , cantantes y vividores habían decidido venir a Colombia para comprobar de alguna manera porqué el coronel Aureliano Buendía recordaba , enfrente del pelotón de fusilamiento el día en que su padre lo llevó a conocer el hielo . Algo absolutamente incomprensible para un europeo acostumbrado a este fenómeno desde antes de nacer . ( Realismo mágico para ellos , cotidianidad tropical para nosotros ) Decidieron viajar en tren por todo el magdalena medio desde Bogotá hasta Santamarta , parando a hacer shows en pueblos a la vera del camino , incluyendo como hito en su itinerario Aracataca . Seguidamente de presentarme uno de los trabajos mas importantes de la banda según su juicio , me dijo que eran precisamente una rezago de esa banda la que venía en el expreso y que de teníamos que lograr como sea una entrevista con Manu Chao , un trotamundos musical que tenía mucha madera musical , y sobre todo muchísimo para contar . Yo pedí permiso en la casa para irme a Barrancabermeja a escuchar un concierto de rock y a ver a unos trapecistas franceses que venían en el Expreso de hielo y de fuego , y que además el último vagon del tren venía cargado con un contenedor de hielo que sería llevado hasta Aracataca ... ...C’est alors que les employés de Ferrovias , silencieux jusqu’à ce jour, rejettent la solution de Cati. “Si vous arrêtez maintenant , ce sera une insulte pour la Colombie . On nous attend à Barrancabermeja . Ce serait très dangereux de passer par la gare comme des voleurs , sans s’arrêter . Ils seront furieux .“ Les gens de là-bas ne rigolent pas“, avertit Jorge . Diablito , un autre cheminot , lance une phrase qui fait trembler tous les rockers : “A Barranca pas question de faire la foire après le spectacle , comme vous avez fait ici . Gamarra , c’est la brousse , mais à Barranca on va être dans un quartier résidentiel . Et là-bas on n’appelle pas la police mais les sicarios .“ Diablito fait allusion à un incident qui est vite évacué dans le livre. C’est Manu Chao qui l’expliquera à un journaliste de Best, une revue de rock: en plein spectacle à Santa Marta, Mano Negra se met à crier: “El pueblo unido jamás será vencido“ (Le peuple, uni, ne sera jamais vaincu), slogan des FARC, l’une des guérillas colombiennes.... ...L’argument de Diablito à Gamarra est de la pure dynamite. Pris de panique , les artistes décident de continuer la tournée . Ils se reprennent et acceptent , pour la première fois , d’assister à des réunions de travail . Adieu à la théorie du non-chef chère à Jean-Marc . Le personnel s’organise enfin en équipes . Les cheminots en font partie et montrent comment il faut organiser le spectacle. La locomotive , selon eux, doit être décorée et l’entrée dans les gares doit être une vraie fête , avec le wagon de feu en flammes et les musiciens en train de jouer ....Mais un des wagons est détruit par le feu . Deux membres de l’équipe , ivres, en viennent aux mains et provoquent l’accident . Le train part et cinq musiciens restent. Résultat: la présentation à Utica est annulée ... L’Expreso était parti avec 99 personnes , on en est maintenant à 40 . Cati et ses amis annulent la représentation à Bogota , craignant d’être lynchés dans cette ville . Pour eux, Bogota c’est la jungle , une immense “ cour des miracles “, où la foule peut à tout moment “se déchaîner “ et “ tuer quelqu’un “ devant la pauvreté du spectacle apportée par l’Expreso ....Par chance , les trapézistes et les French Lover’s font un tabac et sauvent la face . La tournée s’achève piteusement dans une banlieue de Bogota.... Le fantasme de Tintin au Congo rôde dans l’Expreso . Chao le résume en une phrase: “Une odyssée confortable dans un pullman avec douches et WC ne laisserait pas un tatouage aussi indélébile dans notre vie .“ Un tatouage indélébile . C’est de cela qu’il s’agit . D’un grand safari ? Un safari délirant dans un pays de bêtes sauvages ?... ...chaque jour il parcourt le fleuve, nu sur un crocodile, suivi par toutes les bêtes de la forêt. Il explique: “La parole, seule, sans contenu, attire les bêtes.“ Une phrase qui, selon Chao, “a coûté à la Colombie trois cent mille morts “. Mais les féroces sauvages n’attaquèrent pas l’Expreso ...
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