De l’Allemagne de l’Est à New-York... dans l’ombre de la Stasi vers l’élite de la gauche américaine
Je voudrais vous parler aujourd’hui d’une organisation allemande dont les racines remontent au parti communiste d’Allemagne de l’Est et qui a profité de la chute de l’URSS pour essaimer dans le monde entier, jusqu’à New-York pour finalement acquérir une influence majeure sur la gauche américaine.
Si vous pensez impossible que d’anciens criminels de la Stasi, jamais jugés pour leur crime en Allemagne de l’Est, soient aujourd’hui devenus des formateurs de l’élite politique du parti démocrate américain, alors écoutez cet épisode.
Sur cette photo qui date de juin 2021, nous voyons un homme âgé avec Tiffany Caban.
Cette dernière est conseillère municipale de la ville de New York et membre de l’organisation marxiste Democratic Socialists of America dont j’ai beaucoup parlé dans ma vidéo sur le suicide américain.
Maintenant voici une autre photo du même monsieur avec d’autres personnes et surtout, en arrière-plan, une photo de Rosa Luxemburg, la célèbre révolutionnaire marxiste allemande des années 1920.
Sur la photo se trouve Sean Levin, membre de l’équipe de la représentante Cori Bush du Missouri qui fait également partie de Democratic Socialists of America,
Adrian Salazar de Global Justice, une organisation paravent de Liberation Road, organisation révolutionnaire marxiste et pro Pékin.
Et enfin Kate Aronoff, journaliste de gauche pour la Nouvelle République.
Alors qui est ce vieux monsieur, d’apparence inoffensive ? Et pourquoi est-il si important ?
Cet homme est Gregor Gysi.
Cette photo date de 1989, il était à l’époque le dernier chef du Parti communiste est-allemand.
A la fin du communisme en Allemagne de l’Est, Gregor Gysi a pris les rênes du Parti socialiste unifié d’Allemagne, le Parti communiste est-allemand.
Le Parti communiste est-allemand était responsable du mur de Berlin, de milliers de morts, de tortures, d’intimidations, d’espionnage massif par la police secrète, la Stasi.
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2 months ago 01:06:04 1
Ukraine , Une démocratie à sauver , vraiment ? Revue de presse N°331