[Enchères] un masque en cire de l’empreinte du visage de Napoléon 1er

la pièce phare de cette vente, aussi fascinante que frémissante : un masque en cire de l’empreinte du visage de Napoléon 1er prise peu après sa mort le 5 mai 1821. (Estimation : 150 000 / 200 000 €) À l’époque où l’empereur vécut ses derniers jours sur l’île de Sainte-Hélène, le docteur François Antommarchi (1780-1838) fut envoyé à son chevet afin de guérir le mourant, en vain. Cependant, selon les voeux du souverain, il reçut l’autorisation de pratiquer l’autopsie avec le docteur Francis Burton le 7 mai 1821. À l’issue de celle-ci, les deux médecins, avec l’aide des domestiques et de son valet Jean-Abram Noverraz (1790-1849), réalisèrent deux empreintes de masque : une du visage et une de l’arrière du crâne afin d’immortaliser les traits de l’empereur. La volonté première de cette procédure était de réaliser plusieurs masques à destination de la famille de l’Empereur. Le docteur Antommarchi conserva la version de l’empreinte faciale, considérée par la famille Bonaparte comme le masque officiel. En 1821, il réalisa à partir de ce moulage initial (détruit depuis) un second masque qu’il commercialisa en 1833. ette oeuvre, signée « D.F Antommarchi », représente le visage de l’empereur quelques heures après sa mort et offre deux particularités intéressantes. D’abord son origine : selon les spécialistes, ce masque pourrait avoir été réalisé avant 1833 d’après un des moulages initiaux coulés par Antommarchi. Il appartint au valet de l’empereur qui, par transmission, devint la propriété de Madame Louis Sandoz qui le vendit à un antiquaire en 1923, Monsieur Georges Souvairan. La seconde caractéristique réside en la présence de poils à sa surface sur le menton, les sourcils, les cils ayant appartenus à l’empereur. Ils furent prélevés par Jean-Abram Noverraz lors de la toilette mortuaire de Napoléon Ier. À ce jour, aucun masque de cire similaire n’est connu, et fait de cet objet , une pièce vraisemblalement unique. La finesse du travail du moulage, la précision des détails font de cette oeuvre, la représentation métaphorique idéale de la beauté dans la mort. Vente aux enchères publique – Hôtel Drouot – Salle 4 Mardi 7 novembre - 11h Exposition publique – Hôtel Drouot – Salle 4 Lundi 6 novembre - 11h / 18h Coutau-Bégarie Expert : Cyrille Boulay
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