Un nouvel or noir : le pillage des objets d’art en Afrique

Le marché de l’art peut bien remplacer l’expression « art nègre » par « art primitif », son seul souci demeure de satisfaire les demandes de ses consommateurs. Pour durer, il s’adapte, sans renoncer aux expropriations qui lui procurent son oxygène : peintures rupestres découpées à la tronçonneuse, manuscrits volés, squelettes d’animaux préhistoriques, vestiges revendus sur les marchés touristiques, tombes profanées. C’est le plus pernicieux des marchés et le plus symbolique des destructions que subissent les pays du Sud, où matières premières, sources d’énergies, productions agricoles et culturelles continuent d’être drainées vers une poignée de pays riches. Livre à commander sur le site de Survie : ou dans toute bonne librairie !
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