La steppe s’étend alentour,
Enlisant le cœur de tristesse.
A propos de la large steppe,
Chante le cocher
Comme dans cette steppe
Mourait un cocher
Et, à son camarade, il donnait
Ses dernieres volontés.
« Toi, mon camarade !
Ne te souviens pas en mal,
Ne te souviens pas en mal,
Enterres-moi.
Enterres-moi,
Ici, dans la steppe profonde;
Mes chevaux moreaux
Ramènes-les à la maison.
Ramènes-les à la maison,
Rends-les au père,
Apporte à la mère
Mon salut profond.
Et à ma jeune épouse,
Transmets, mon ami,
Qu’à la maison,
elle ne m’attende plus.
Et encore, en guise
D’un petit mot d’adieu:
Transmets-lui, de nos fiançailles,
L’anneau.
Celui qui pour son cœur sera bon,
Qu’avec lui, elle se marie
Qu’ils se fiancent,
Avec mon anneau.
La steppe s’étend alentour,
Enlisant le cœur de tristesse.
A propos de la large steppe,
Chante le cocher.
Traduction: Sarah P. Struve