La peste de Marseille au XVIIIe siècle, avec Frédéric Jacquin

Au printemps 1720, Marseille est une ville et un port florissants. Malgré la mise en place d’un protocole sanitaire strict pour les bateaux souhaitant accoster, le navire Le Grand-Saint-Antoine entre au port. “Vers la fin du mois de mai, le vaisseau du capitaine Chataud venant de Seyde, échelle du levant, aborda à Marseille avec patente nette [c’est-à-dire bonne santé]. Ce capitaine fit sa déposition aux intendants de la santé où il déclara que dans sa route il etoit mort 10 à 12 hommes dans son bord.“Et c’est ainsi que la peste débarque à Marseille, avant de toucher toute la Provence. Le bilan est effroyable : plus de la moitié de la population en meurt, et la ville s’en remet difficilement. Frédéric Jacquin met en lumière deux manuscrits inédits écrits par des Marseillais qui ont connu la peste : le Journal de ce qui s’est passé dans la ville de Marseille et son terroir à l’occasion
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