Il Ă©tait une fois..
đ„ Il Ă©tait une fois..
đ Emmanuel Macron meurtâŠ
Il est accueilli au Paradis par Saint Pierre qui lui dit : «Bienvenue. Cependant, nous devons rĂ©gler un petit problĂšme. Nous voyons si rarement des PrĂ©sidents ici que nous ne sommes pas certains de ce que nous devons faire de toi. Le Grand Patron veut que tu passes un jour en Enfer et un jour au Paradis. Tu devras ensuite choisir lâendroit oĂč tu voudras passer lâĂ©ternité».
«Mais jâai dĂ©jĂ dĂ©cidĂ©, je veux rester au Paradis».
«Je regrette, mais nous avons nos rÚglements».
Saint-Pierre conduit Macron vers un ascenseur qui le conduit en Enfer.
Quand la porte sâouvre, il se retrouve sur un magnifique terrain de golf tout vert, le soleil brille dans un ciel sans nuages et il y fait un parfait 25 degrĂ©s. Au loin se profile un superbe club-house. Ă lâavant de lâĂ©difice se trouvent dĂ©jĂ Castaner, VĂ©ran, Castex, Lallement, Darmanin, Bachelot, Dupond-Moretti, Schiappa et beaucoup dâautres de ses amis. Une grande partie des hauts de cordĂ©e sont lĂ . Tous ces beaux personnages sâamusent, heureux et habillĂ©s de façon Ă©lĂ©gante et dĂ©contractĂ©e. Ils accourent Ă sa rencontre, lâembrassent et se mettent Ă brasser leurs souvenirs dâantan et leurs dĂ©bats homĂ©riques. Ils jouent une partie de golf amicale et dĂźnent au homard et au caviar.
Le Diable offre mĂȘme le pousse-cafĂ©.
«Bois donc ce délicieux Armagnac et relaxe-toi un peu, Emmanuel !»
«Euh, ben, je ne peux plus boire, jâai fait un sermentâŠÂ»
«Voyons, mon garçon, câest lâEnfer ici. Tu peux boire et manger tout ce que tu veux sans tâinquiĂ©ter. Ă partir de maintenant, ça ne peut quâaller de mieux en mieux !»
Macron avale son verre cul-sec et commence Ă trouver le Diable sympathique. Il est gentil, raconte de bonnes blagues, aime aussi jouer de bons tours, etc. Ils sâamusent tellement quâils ne voient pas le temps passer. Arrive pourtant lâheure de partir. Tous ses amis le serrent dans leurs bras et Macron prend lâascenseur qui monte vers le Ciel.
Saint-Pierre lâattend Ă la sortie.
«Câest maintenant le temps de visiter le Ciel», lui dit le vieil homme, en ouvrant la porte du Paradis.
Pendant 24 heures, Macron parle avec Coluche, Balavoine, Corbier, lâabbĂ© Pierre, sĆur Emmanuelle et toute une confrĂ©rie de gens bienveillants qui conversent de sujets beaucoup plus intĂ©ressants que lâargent et qui se traitent lâun lâautre avec courtoisie. Pas un seul mauvais coup ou une seule blague haineuse, pas de club-house mirobolant mais un resto dâamitiĂ©.
Ătant donnĂ© que ces gens sont tous des â Gaulois RĂ©fractaires â â des gens qui ne sont rien â, il nâobtient aucune reconnaissance, et il nâest pas reconnu comme quelquâun dâimportant ou de spĂ©cial. Pire ! JĂ©sus est une espĂšce de hippie, un hurluberlu qui ne parle que de «paix Ă©ternelle» et ne cesse de rĂ©pĂ©ter ses insipides rengaines : «On ne lĂąche rien!», «Force & Honneur», etc.
La journĂ©e terminĂ©e, Saint Pierre revientâŠ
«Alors, Emmanuel, tu dois maintenant choisir».
Macron rĂ©flĂ©chit pendant une minute et rĂ©pond : «Et bien, je nâaurais jamais pensĂ© faire ce choix⊠Hum ! Bon, je trouve le Paradis «intĂ©ressant» et rempli de gens de qualitĂ©, mais nĂ©anmoins je crois que je serais plus Ă lâaise en Enfer avec mes amis».
Saint-Pierre lâescorte alors jusquâĂ lâascenseur et Macron redescend jusquâen Enfer.
Quand les portes sâouvrent, il se retrouve au beau milieu dâune grande plaine brĂ»lĂ©e et stĂ©rile couverte de nids de poule, de ruines industrielles, de canettes et de dĂ©chets toxiques.
Il est horrifiĂ© dâapercevoir tous ses amis, en guenilles et enchaĂźnĂ©s tous ensemble, qui ramassent des dĂ©chets pour les mettre dans des grands sacs noirs. Ils gĂ©missent de douleur, se plaignant de leur supplice, leurs mains et leurs visages noirs de saletĂ©.
Le Diable sâamĂšne, mettant son bras velu et puant autour des Ă©paules de Macron.
«Je ne comprends pas, balbutie Emmanuel en Ă©tat de choc, lorsque jâĂ©tais ici hier, il y avait un terrain de golf et un «club house» ; nous avons mangĂ© du homard et du caviar et nous nous sommes saoulĂ©s. On sâest tous follement amusĂ©s. Maintenant, je ne vois quâun dĂ©sert rempli dâimmondices et tout le monde a lâair misĂ©rable».
Le Diable le regarde, lui sourit diaboliquement et lui susurre Ă lâoreille : «Hier jâĂ©tais en campagne Ă©lectorale. Aujourdâhui, tu as votĂ© pour moi !»
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