Les Gardiens de la Matrice

Tourné dans le Comtat, ce film de science-fiction est disponible sur internet Passionné d’ufologie (étude des ovnis), et plus largement de tous les sujets traitant de la conscience et de l’éveil,il fut tout naturel pour Michel Rousseau, auteur-compositeur et cinéaste amateur autodidacte, de se lancer dans le tournage d’un court-métrage de science-fiction. Et ce comédien “voix off“ indépendant, habitant de Modène, a choisi le Comtat qu’il connaît bien pour toile de fond de son film : “Nous habitons une superbe région, c’était donc parfait pour tourner. Et surtout, je voulais que ça reste naturel, car en général, ce genre de film manque, je trouve, d’authenticité dans les décors“. Carpentras, Bédoin, Le Beaucet, Sérignan-du-Comtat... ont ainsi prêté la beauté de leurs paysages au réalisateur. Ce ne sont pas moins de 3 ans de travail, dont deux ans de tournage, qu’il aura fallu à Michel Rousseau pour terminer son oeuvre. Œuvre également possible grâce à une campagne de crowdfunding réussie en avril dernier, lui ayant permis de récolter 1 200 euros. Un scénario basé sur des témoignages réels L’histoire, c’est celle d’une maman et de sa fille de 11 ans, dont les relations sont un peu conflictuelles, qui vont être confrontées à des phénomènes paranormaux. Pour découvrir le pourquoi du comment, elles vont de voir s’allier. Alors est-ce le fruit de leur imagination ? Ou y a-t-il une véritable présence paranormale autour d’elles ? L’enquête est ouverte. Si l’histoire sort de l’imagination de Michel Rousseau, les événements qu’il décrit eux sont bien réels. “Je me suis basé sur des témoignages que j’ai lus dans des ouvrages très sérieux, comme ceux des auteurs John Mack, psychiatre américain reconnu dans le domaine du paranormal, ou encore Roger Leir, connu comme “le chirurgien des abductés“ (personnes enlevées par des extraterrestres)“. L’esprit d’un docu-fiction Dans le film, ce ne sont autre que sa femme Émilie et sa fille Cerise, 11 ans, qui tiennent les rôles principaux, tandis que son fils de 7 ans, Terence, s’est improvisé preneur de son : “C’était un petit budget, nous avons donc tout fait nous-même. Mais il s’agissait aussi de garder l’esprit d’un documentaire fiction, et de ne pas surjouer“ explique Michel Rousseau. Le court-métrage est disponible à l’achat (7€90) et à la location (€) sur la plateforme Viméo. Avec déjà plus de 130 acheteurs et des commentaires très majoritairement positifs, ce premier essai est un succès pour le cinéaste en herbe. Le but désormais : convertir le format du film, afin de pouvoir le présenter lors de festivals, et au cinéma.
Back to Top