Des OVNIS durant la Guerre Froide ? Le mystérieux projet Blue Book - L’Heure H
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Le 29 juillet 1952 à Washington, le capitaine Ruppelt, 30 ans, s’adresse à la presse, au cœur du réacteur, dans l’une des plus grandes salles du Pentagone. La presse de toute la nation s’est réunie.
Ce membre de l’US Air Force, décoré de nombreuses médailles de la Deuxième Guerre mondiale pour ses missions dans les bombardiers américains, est la star du jour. Mais ce n’est en rien grâce à sa stature athlétique, ou pour ses actes de bravoure passés. L’officier est le leader d’un programme unique, dont tout le pays parle depuis des mois : le “projet Blue Book“.
Ce jour-là, le capitaine Ruppelt doit expliquer… l’inexplicable. La capitale des États-Unis a été survolée… par des soucoupes volantes. Du moins, c’est ce que pense l’opinion.
Dans le climat de tensions de la guerre froide et de la ségrégation raciale, la multiplication des témoignages sur les OVNI interpelle, s’ajoute au reste… et interroge.
Sur le bureau du capitaine Ruppelt, une bonne dizaine de dossiers est arrivée depuis sa prise de fonction, en avril 1952. L’un d’entre eux, tout particulièrement, pourrait bien mettre le feu aux poudres : celui de l’affaire dite des Carrousels de Washington.
Il faut dire que c’est la capitale fédérale de la nation qui est ciblée, en juillet 1952, par des apparitions inconnues. Par deux fois en une semaine, une multitude de témoins a constaté la présence d’une petite dizaine de boules lumineuses émaillant le ciel de la capitale des Etats-Unis. Ce qui a rendu cette observation particulièrement alarmante est le fait que les contrôleurs aériens de l’aéroport, effectivement, ont vu apparaître et clignoter sur leurs appareils des présences non identifiables. Le tout au cœur d’une année qui a vu se démultiplier les témoignages sur d’étranges phénomènes lumineux, ou de vaisseaux non identifiés dans tout le pays.
La première des demandes des gradés est celle de trouver une explication rationnelle aux phénomènes. Et de glisser, sans trop le montrer, les affaires sensibles sous le tapis… La sécurité nationale est en jeu avec ces affaires d’engins volants non identifiés. Ce qu’il faut éviter à tout prix, c’est l’embrasement de la société.
L’Air Force se retrouve en réalité confrontée à ses premiers rapports concernant des OVNIS, dès la sortie du deuxième conflit mondial. Évidemment, les figures de proue que sont le témoignage d’Arnold en juin 1947, puis la mystérieuse affaire Roswell en juillet 1947, sont au cœur des préoccupations. D’autres histoires similaires vont se multiplier, durant les deux années qui suivent, forçant l’Air Force à agir. Et pour cause : des engins inconnus qui survolent l’espace aérien national, dans un climat de tension internationale, c’est ce qu’on appelle un sujet de préoccupation nationale.
C’est dans ce contexte que l’armée américaine décide de la création d’un programme d’enquête en 1948, chargé d’analyser les nombreux témoignages reçus : SIGN est un vaste chantier lancé par le gouvernement, dans l’espoir d’expliquer de manière rationnelle et apaisée ce qu’il se passe dans le ciel américain. Le QG du projet est installé dans l’Ohio, dans l’une des plus grandes bases militaires de l’État. La communication de l’Air Force à ce sujet est bien rodée. Officiellement classé secret-défense, le programme SIGN a pourtant rapidement fuité dans les médias. Une façon de faire comprendre à l’opinion que la question des engins volants non identifiés est prise très au sérieux.
Lorsque le gouvernement entérine son existence, le programme Blue Book dispose d’une mission claire : recenser et lister toutes les apparitions aériennes pouvant être qualifiées de suspectes. Leur champ d’action est hélas réduit. L’armée met peu de moyens : le projet est composé de 10 personnes, certes très compétentes, mais bien insuffisantes face au flot ininterrompu de dossiers qui leur parviennent...
L’Air Force change donc de logique. L’idée n’est plus de rejeter à tout prix l’existence des OVNIS. Dorénavant, le mantra martelé est celui de la protection du pays face à cette éventuelle menace. Ce qui signifie, assurément, que la porte sur une éventuelle existence de ces appareils est ouverte…
Qu’a donc trouvé le projet Blue Book ? Qu’ont-ils caché aux Américains pendant de nombreuses années ?
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