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⭐⭐⭐⭐⭐Roger Waters : “Le gouvernement israélien me considère comme une menace existentielle à leur régime colonialiste, raciste et d’apartheid. Et ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour me discréditer et essayer de détruire ma carrière et, si possible, de détruire ma famille et moi-même. Vais-je continuer à attaquer l’État d’Israël et sa politique en Cisjordanie et à Gaza ? Oui je le ferais. Et je le ferai jusqu’au jour de ma mort. Ou bien ils modifient leur position pour accorder des droits humains aux peuples autochtones de toutes les terres situées entre le Jourdain et la mer. C’est vraiment simple. Pour moi, toute cette histoire n’a commencé qu’en 2006, lorsque je suis allé en Palestine. J’ai vu l’apartheid en action. Même si ce n’était que les routes. Wow, c’est bizarre. Eh bien, c’est beau. Oui, et c’est réservé aux juifs. Ne sois pas idiot. Vous ne pouvez pas emprunter cette route si vous n’êtes pas juif. Vous plaisantez. Non, pas du tout Putain d’enfer. Les gardes à tous les passages et places où vous devez vous rendre, qui avaient tous environ dix ans, et même moi, me voilà avec mon passeport britannique, parce que nous étions dans des véhicules de l’ONU, la manière dont nous avons été traités, ils nous ont quasiment craché dessus. Mais ensuite j’ai pensé, s’ils me traitent comme ça, imaginez comment ils traitent les Palestiniens. Et je les ai vus. Et la façon dont ils traitent est inadmissible. Et ils les tuent. Ils les tuent ouvertement. Ils leur tirent dessus tout le temps. Mort. Et ils les bombardent. Mort. Et j’ai donc fait tout ce que je pouvais pour exposer cela. Et je continuerai à le faire. Et j’espère qu’un jour, ouvrir les yeux des gens ordinaires en Angleterre et en Amérique du Nord aux maux de l’État d’apartheid d’Israël, quand je vois l’armée des voyous avec leurs drapeaux bleu et blanc prenant d’assaut la vieille ville de Jérusalem le jour du drapeau, battre tout Palestinien qui ose être dans sa propre rue, criant, tuez les Arabes, tuez les Arabes, tuez les Arabes, alors qu’ils défilent dans la rue avec leurs drapeaux israéliens. Et personne ne dit, oh, tu ne peux pas dire ça. C’est un crime de haine. Et c’est vraiment un crime de haine. Mais personne ne dit ça. La police est là pour les encourager. Alors la Cancel Culture essaie de vous faire croire que d’une manière étrange, ma défense du peuple palestinien est plus violente que les jeunes voyous qui frappent à mort les Palestiniens ou les soldats de Tsahal leur tirent une balle dans le cœur avec leurs fusils de sniper, comme ils l’ont fait lors de la Grande Marche du Retour à ce jeune médecin palestinien.“