UN MIRACLE EXTRAORDINAIRE HONGRIE 1956

UN MIRACLE EXTRAORDINAIRE dans une classe d’enfants au cri de “Viens enfant Jésus“ Chers Amis, Comment douter encore de l’Amour fantastique de Jésus pour chacun de nous malgré l’hostilité du monde ? Voyez comme le Christ a choisi une femme non croyante, simple, humble mais charitable à Dozulé. L’Amour du Christ est complètement impossible à mesurer tant il est grand, et nous petits dans nos affections Mais quand des innocents appellent du fond du cœur, Il intervient sans attendre. Le Père Norbert, qui fut témoin de l’insurrection en Hongrie en 1956, a raconté à Maria Winowska un événement extraordinaire dont il a été le témoin, alors que les attaques antireligieuses se multipliaient dans ce pays. Il raconte : Cela s’est passé dans une petite bourgade de quelque 1500 âmes. L’institutrice de l’école communale était une militante athée.... Toute occasion était bonne pour dénigrer, ridiculiser, ou consommer notre religion. Son programme scolaire était simple : Anciens des petits sans Dieu. Intimidés, les enfants n’osaient se défendre... Dans la classe de quatrième A, il y avait une petite fille de 10 ans, nommée Angèle. Très intelligente, très douée, elle était toujours première. Ses entreprises ne la jalousaient pas car elle avait un cœur d’or et s’ingéniait à leur rendre service à la moindre occasion. Un beau jour, elle vint me demander la permission de la communion quotidienne. “Sais-tu à quoi tu t’exposes ?“, lui demandais-je. Elle rit comme une gamine prête à jouer un tour : Monsieur le curé, “ elle “ aura du mal à me prendre en faute, je vous l’assure ! Je travaillerai encore me le refusez pas ! Les jours où je communie, je me sens plus forte. Ou, vous me dites que je dois donner un bon exemple. Pour le faire, il me faut beaucoup de force !“ Je dis oui, mais non point sans inquiétude. Dès cet instant, la quatrième A est devenue un petit enfer. Angèle avait beau savoir à merveille toutes ses leçons, l’institutrice la prise en grippe et l’accablait de brimades. L’enfant tenait bon, mais pâlissait à vue d’œil. “ Voyons Angèle, n’est-ce pas trop dur ? ,- Oh ! Non, monsieur le curé ! Jésus a souffert bien plus encore lorsqu’on crachait sur lui. Cela ne m’est pas encore arrivé, à moi. “ Devant cette claire vaillance, je demeurai émerveillé... A partir de novembre, les leçons de la quatrième A se transformèrent en de véritables duels entre l’institutrice et cette enfant de dix ans. Apparemment, la première triomphait et avait toujours le dernier mot. Pourquoi, alors tant d’insistance féroce ? Le silence d’Angèle semblait la mettre hors de ses gonds. Terrifiées, ses compagnies m’appelèrent au secours. Que pouvais-je faire, sinon envenimer la situation ?. Grâce à Dieu, Angèle a tenu bon. Il ne restait plus qu’à prier, à prier de toutes nos forces.... Peu de jours avant Noêl, le 17 décembre exactement, Melle Gertrude invente un jeu cruel qui devait, à son sens, porter un coup de grâce aux superstitions ancestrales qui infestaient l’école. La scène mérite d’être rapportée dans toute son ampleur ! Naturellement, Angèle est mise sur la sellette. D’une voix douce l’institutrice l’interroge : – Voyons mon enfant, lorsque tes parents t’appellent, que fais-tu ?, – Je viens répond à l’enfant d’une voix timide. – Parfaitement ! Tu les entends appeler et tu viens aussitôt, comme une petite fille bien sage. Et que se passe -t-il lorsque tes parents appellent le ramoneur ?. – Il vient, dit Angèle. Son petit cœur bat fort, elle devine un piège, mais ne le perçoit pas. En attendant, Melle Gertrude poursuit son interrogatoire. (« Ses yeux brillaient comme ceux d’un chat qui s’amusent avec une souris, me dit plus tard un des petits témoins. Elle avait l’air méchant, méchant ! ») – Très bien mon enfant ! Le ramoneur vient parce qu’il existe. Un instant de silence : – Tu viens parce que tu existes. Mais supposons que tes parents appellent ta grand-mère qui est morte. Viendra-t-elle ? – Non, je ne le crois pas ! _– Bravo ! Et s’ils appellent Barbe-Bleue ?, Ou le Chaperon rouge ?, Ou Peau d’âne ?, Tu aimes bien les contes ?, Voyons que ce passera-t-il ? – Personne ne viendra, car ce sont des contes. Angèle lève son regard limpide et le baisse aussitôt. “Ses yeux me faisaient mal !“ me dira-t-elle ingénument. Le dialogue continue : – Parfait,parfait, triomphe l’institutrice, on dirait aujourd’hui que ton intelligence se délie. Vous voyez donc, mes enfants, que les vivants, ceux qui existent répondent à l’appel. Par contre, ceux qui ne répondent pas, ne vivent pas, ou ont arrêté d’exister. C’est clair n’est-ce pas ? J.S.
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