MONTPELLIER ce qu’il faut absolument voir - Occitanie - Sud de france

00:26 L’écusson, le centre historique, 09:42 Antigone, le quartier de Ricordo Bofill 10:51 Odysseum, le pole commercial et de loisir Le centre historique de #Montpellier est appelé l’ #Écusson. Ce nom est dû à sa forme en écu, bouclier médiéval et symbole héraldique. Ce centre historique reste très fortement marqué aujourd’hui dans le bâti montpelliérain car il est resté le cœur de la ville depuis le début du XIIIe siècle, et n’a pas subi de fortes destructions (hormis celles des églises lors des guerres de religion) contrairement aux faubourgs qui ont été détruits de nombreuses fois et intégralement du XIVe au XVIIe siècle. Il est limité par une série de boulevards qui suivent le tracé des anciennes murailles de la ville, comme c’est le cas de la majorité des villes européennes. De ces puissantes fortifications jamais prises, démantelées en partie sur ordre de Richelieu après le siège de 1622, il ne reste que deux éléments notables : la tour de la #Babotte fut longtemps un observatoire astronomique. Elle permet d’accéder à la vieille ville, près des quartiers anciennement bourgeois. À l’origine, cette tour était semblable à la tour des Pins et n’était même pas percée d’une porte. Dans son ombre se trouvaient d’importantes étuves de la ville ; la tour des Pins, qui servit successivement de refuge pour les catholiques pendant les guerres de religion, de prison pour femmes au XIXe siècle, et de centre de dépôt des archives municipales jusqu’en 2000. Elle est aussi l’objet d’une des prophéties (centuries) de #Nostradamus. L’astrologue annonça que Montpellier périrait par les flammes le jour où les pins coiffant cette tour disparaîtraient. Cette prédiction a été prise en considération lors de la dernière restauration de l’édifice, qui impliquait l’arrachage desdits pins : la ville n’a pas manqué d’y installer quelques thuyas en porte située au débouché de la rue de l’Université (porte de la Salinière) n’est pas médiévale ; les portes d’enceinte médiévales étaient toujours surmontées de tours. Elle a été bâtie à la fin du XVIIIe siècle par souci esthétique et en souvenir. Au XVIIe siècle, sur cette même ligne de l’ancienne fortification, est bâti l’Arc de Triomphe ouvrant la vieille ville sur les jardins du Peyrou, qui remplace lui aussi l’ancienne porte médiévale.L’extrême centre de l’écusson a été bâti en « circulade » (rues Rebuffy, du Bayle, du Petit-Scel, Philippy…).Avec près de 60 ha, le centre historique de Montpellier est une des plus grandes zones piétonnes d’ nombre de monuments connus de la ville, étonnamment faible eu égard à la richesse de son histoire, tient au fait qu’il a été largement ignoré et par conséquent très peu mis en valeur. Tous les anciens châteaux et palais que comptait la ville ont disparu, la plupart du temps détruits volontairement par les habitants ; le principal palais se situait à l’emplacement du palais de justice. La grande richesse de Montpellier réside donc surtout dans l’ensemble de son bâti : la grande majorité des bâtiments de l’Écusson est d’origine médiévale, et même si très peu n’ont pas été remaniés depuis le Moyen Âge, il suffit d’ouvrir les yeux pour voir encore présentes dans les murs des dizaines de fenêtres de forme typiquement médiévale et des centaines de salles voûtées dont une bonne part sont également d’époque médiévale. La quasi-totalité des bâtiments du centre sont, sur des bases médiévales solides, d’époque peut mentionner parmi les plus beaux endroits et éléments patrimoniaux de Montpellier : l’hôtel Jacques-Cœur, siège du Musée languedocien, bâtiment du XVe siècle aux superbes poutres peintes augmenté d’un escalier monumental au XVIIe siècle. Le musée possède d’ailleurs un grand nombre d’objets historiques de première importance ; la cathédrale Saint-Pierre, toujours debout malgré toutes les attaques qu’elle a subies, remonte au XIVe siècle. Son célèbre porche est unique. La partie restante du cloître du monastère qui y est encore accolée est sublime ; la rue du Bras-de-Fer, aussi bien dans son ensemble que pour le fameux bras qui remonterait au XVe siècle ou son arc médiéval ; l’hôtel de Varennes qui comporte de nombreux éléments architecturaux médiévaux nettement repérables ; le mikvé médiéval (ou bain rituel hébraïque) qui remonte à la fin du XIIe siècle. Avec sa synagogue et d’autres locaux attenants, l’ensemble ainsi formé est unique en Europe. Le site fait l’objet de fouilles archéologiques ; l’aqueduc Saint-Clément dénommé « Les Arceaux » à son arrivée à Montpellier, construit par Henri Pitot (1695-1771), restaurateur du pont du Gard et inventeur du tube portant son nom.
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