☣️ Virus Mpox Variole du Singe : Face à l’ampleur de l’épidémie, l’OMS en Urgence 😱 | Reportage
Virus Mpox : Pourquoi l’OMS a convoqué « un comité d’urgence » face à la propagation du virus ?
VARIOLE•Au moins 16 pays du continent, sur 55, ont déjà enregistré des cas de Mpox, anciennement appelée variole du singe, selon l’Africa CDC, avec 887 cas répertoriés la semaine dernière, et cinq décès.
Il veut une réunion « dès que possible » du comité d’urgence pour évaluer s’il faut décréter le plus haut degré d’alerte face à l’épidémie du virus. Mercredi, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus a annoncé des mesures face au risque de propagation du Mpox.
« Compte tenu de la propagation du Mpox en dehors de la République démocratique du Congo et de la possibilité d’une nouvelle propagation internationale à l’intérieur et en dehors de l’Afrique, j’ai décidé de convoquer un comité d’urgence […] afin qu’il me conseille sur la question de savoir si l’épidémie constitue une urgence de santé publique de portée internationale », a-t-il déclaré.
A la suite de cette annonce, l’agence de santé de l’Union africaine Africa CDC (Centres de contrôle et de prévention des maladies du continent) va « probablement » déclarer la semaine prochaine « une urgence de santé publique » face à cette épidémie de Mpox, en cours dans plusieurs pays africains, a annoncé jeudi son directeur. La décision de l’agence continentale va notamment permettre de débloquer des fonds et d’avoir une réponse continentale.
Une première pour l’Africa CDC
Cette déclaration « d’urgence de santé publique », qui aura lieu « probablement » la semaine prochaine, est une première pour l’Africa CDC « depuis que ce mandat nous a été confié en 2023 », a déclaré à des journalistes Jean Kaseya, son directeur.
« Nous prenons les mesures appropriées, nous décidons quand il y a une urgence, nous prenons les décisions appropriées et parlons d’une seule voix », a déclaré Jean Kaseya.
Au moins 16 pays du continent, sur 55, ont déjà enregistré des cas de Mpox, selon l’Africa CDC, avec 887 cas répertoriés la semaine dernière, et cinq décès. Une nouvelle souche de Mpox, détectée en République démocratique du Congo (RDC) en septembre 2023 puis signalée dans plusieurs pays voisins, fait craindre une propagation de ce virus.
Epidémie mondiale en 2022
Le Mpox a été découvert pour la première fois chez des humains en 1970 dans l’actuelle RDC (ex-Zaïre), avec la diffusion du sous-type Clade I (dont le nouveau variant est une mutation), principalement limitée depuis à des pays de l’ouest et du centre de l’Afrique, les malades étant généralement contaminés par des animaux infectés.
En 2022, une épidémie mondiale, portée par le sous-type clade 2, s’est propagée dans une centaine de pays où la maladie n’était pas endémique, touchant surtout des hommes homosexuels et bisexuels. L’OMS avait alors décrété l’alerte maximale en juillet 2022 face à cette flambée de cas dans le monde, puis l’avait levée moins d’un an après, en mai 2023. L’épidémie avait fait quelque 140 morts sur environ cas.
La crainte de la propagation du virus
Mais la nouvelle souche du Mpox, détectée en RDC en septembre 2023 et baptisée « Clade Ib », puis signalée dans plusieurs pays voisins, fait craindre une propagation de ce virus. Elle est en outre plus mortelle et plus transmissible que les précédentes et se transmet de personne à personne. La « Clade Ib » fait apparaître des éruptions cutanées sur tout le corps, quand les précédentes souches étaient caractérisées par des éruptions et des lésions localisées, sur la bouche, le visage ou les parties génitales.
Parmi les pays concernés figurent notamment le Kenya, le Burundi, le Rwanda ou encore la Côte d’Ivoire, mais c’est pour l’heure la RDC le pays le plus touché avec, au 3 août, cas confirmés et suspects et 455 morts, soit une létalité d’environ 3 %, selon l’Africa CDC.
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