Les nouveaux gardiens de l’ordre établi sont journalistes, éditorialistes, experts médiatiques. Lorsque l’information est produite par les grands groupes industriels du CAC 40, la presse peut-elle encore jouer un rôle de contre-pouvoir démocratique ?
En 1932, l’écrivain Paul Nizan publiait “Les chiens de garde“ pour dénoncer les philosophes et les écrivains de son époque qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s’imposaient en véritables gardiens de l’ordre établi.
Aujourd’hui, les chiens de garde sont journalistes, éditorialistes, experts médiatiques, ouvertement devenus évangélistes du marché et gardiens de l’ordre social. Sur le mode sardonique, LES NOUVEAUX CHIENS DE GARDE dénonce cette presse qui, se revendiquant indépendante, objective et pluraliste, se prétend contre-pouvoir démocratique. Avec force et précision, le film pointe la menace croissante d’une information produite par des grands groupes industriels du CAC 40 et pervertie en marchandise.