Don du corps, le corps humain une marchandise comme une autre ? | Temps Présent
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Ceci est mon corps, livré à la science
Avec cette enquĂȘte va sâintĂ©resser au commerce du corps, celui des cadavres. Si lâidĂ©e que notre corps puisse faire lâobjet dâun marchĂ© aprĂšs notre dĂ©cĂšs peut vous effrayer, il faut savoir que câest grĂące Ă la gĂ©nĂ©rositĂ© de donneurs que la mĂ©decine et la recherche peuvent avancer.
Attention Ă ne pas confondre le don dâorganes avec le don du corps Ă la science, aprĂšs son dĂ©cĂšs. En Suisse, environ 300 corps sont donnĂ©s Ă la science, pour permettre entre autres aux Ă©tudiants en mĂ©decine de se faire la main. Ou encore, de dĂ©velopper la technologie des prothĂšses. Si notre journaliste RaphaĂ«lle Aellig sâest intĂ©ressĂ©e Ă ce sujet, câest quâun fait divers glaçant nous a Ă©branlĂ© il y a peu : la dĂ©couverte dans le plus grand institut lĂ©gal dâEurope, Ă Paris, des conditions effroyables de traitement des corps, et dâun trafic de parties de corps, Ă des fins lucratives.
On a voulu savoir comment cela se passe chez nous, lorsquâon dĂ©cide de donner son corps Ă la science aprĂšs son dĂ©cĂšs. Disons-le dâemblĂ©e : la Suisse est plutĂŽt exemplaire. Mais la pĂ©nurie guette, le corps humain fait dĂ©jĂ lâobjet dâun marchĂ© lucratif. Voici comment cela se passe.
Un reportage de Raphaëlle Aellig
Image : Pascal Gauss
Son : Benedikt Fruttiger
Montage : Pierre Schlesser
Illustration sonore : Fanny Lelong
Mixage : Edgard Biondina
#donducorps #trafficdorganes #marchénoir
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