Françoise Hardy - Tu verras - 1966

(Paroles/Musique: G. Bontempelli) Ton ombre est pleine de lumière et l’aube chaude des marais jette le feu dans ta crinière tu verras si je t’aimerai sur le bois de notre grand lit avec mes ongles j’écrirai des mots grands comme des pays tu verras si je t’aimerai puis je peindrai sur les fenêtres d’énormes barreaux si épais que le jour pourra bien paraître tu verras, je te garderai pour les dimanches de septembre je refleurirai les pommiers en une nuit dans notre chambre nous vivrons quatre mille étés j’inventerai des arcs en ciel qui enflammeront les futaies et puis des moissons de soleil tu verras si je t’aimerai et puis j’arracherai les voiles des bateaux qui t’emporteraient et puis j’arracherai les ailes des oiseaux, je te garderai et puis j’éteindrai tes grands yeux en y clou
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