Bertrand SCHOLLER : l’opération spéciale dans le Donbass n’a rien à voir avec le massacre de Gaza

Le monde est en ébullition. Les marchés financiers plongent, les mouvements sociaux se multiplient et les rues de Londres sont envahies par des manifestants appelant à un cessez-le-feu. L’indignation gronde dans les foyers. En Ukraine, la situation est catastrophique. Un général allemand respecté a révélé que 400 000 soldats ukrainiens ont perdu la vie, ce qui signifie probablement 1,2 million de blessés graves. Les dirigeants mondiaux sont en mouvement. Macron et Poutine se rendent au Kazakhstan, non pas pour discuter de la vente de combustible nucléaire, mais pour tenter de renverser les relations politiques dans la région. La tension monte également en Azerbaïdjan, un partenaire naturel de la Russie et de la Turquie. Les deux pays ont des visions divergentes sur le sort du Haut-Karabakh et du corridor de Zanguézour. La Suède et la Finlande ont rejoint l’OTAN, l’Ukraine reçoit des missiles de plus en plus longue portée et des avions, et la flotte américaine stationne en Méditerranée, prête à attaquer la Syrie et l’Iran. En Ukraine, suite au coup d’État de 2014, les populations du Donbass et de Crimée se sont soulevées contre ce qu’elles perçoivent comme un nettoyage ethnique. Poutine a prévenu des mois à l’avance qu’il allait intervenir. La Russie a lancé une opération spéciale en Ukraine avec pour objectif de dénazifier le pays. Selon la charte des Nations Unies, la Russie, en tant que pays vainqueur de la Seconde Guerre mondiale, a le droit d’intervenir si le nazisme réapparaît. Les accords de Minsk, destinés à apaiser les tensions en Ukraine, n’ont pas été respectés. Selon certaines sources, ces accords n’auraient été signés que pour gagner du temps et armer l’Ukraine en vue d’une guerre contre la Russie. En mars, des pourparlers de paix ont abouti à un projet de résolution de paix. Cependant, l’épisode de Butcha a mis fin à tout espoir de paix. Les accords n’étant pas respectés et une armée ukrainienne de 500 000 hommes se massant près de la ligne de front, les Russes ont commencé à prendre des mesures préventives. Poutine a compris que l’OTAN et le président Macron cherchaient simplement à gagner du temps. Face à une attaque imminente de l’Ukraine et à la menace d’une escalade vers une guerre mondiale, Poutine a décidé d’intervenir en premier à la demande des républiques du Donbass. La Russie a fait preuve de retenue, évitant de tuer des civils et acceptant de lourdes pertes humaines. Contrairement à l’OTAN et à ses alliés, qui ont bombardé des zones avant d’intervenir sur le terrain, la Russie a choisi une approche plus humaine. En Israël, la date symbolique des 50 ans du début de la guerre du Kippour a coïncidé avec une escalade de la violence. Des soldats du Hamas, qualifiés de terroristes pour avoir attaqué des positions et pris des otages, ont été impliqués dans des échanges de tirs avec des civils armés. La situation à Gaza est désastreuse, elle est devenue insoutenable. Les hôpitaux manquent de fournitures, les réservoirs d’eau ont été détruits, et des milliers de personnes ont été estropiées par les bombardements. L’absence d’électricité, de lumière et de nourriture a créé une terreur totale parmi les Palestiniens. Les générateurs et les panneaux solaires ont été détruits, entraînant l’arrêt des couveuses et la mort de dizaines de nourrissons. Le gouvernement Netanyahou est accusé de mener un massacre à grande échelle. Le Hamas, qui détient le pouvoir à Gaza depuis 2005, est lié au Qatar, et donc indirectement à Israël et aux États-Unis. Les chefs du Hamas ne sont jamais inquiétés au Qatar, malgré les événements du sept qui justifient de tuer des millions de civils pour atteindre des terroristes. La situation est complexe et volatile, avec de nombreux acteurs mondiaux impliqués et des enjeux géopolitiques majeurs en jeu. Les conséquences de ces conflits sont ressenties par les populations civiles, qui vivent dans la peur et l’incertitude, ne sachant pas quand la prochaine bombe tombera. ________________ Web : Substack : Tipee: X : Youtube : @bertrandscholler8699 Facebook : Gettr : Telegram : #SHARE #PartagezPourInspirer Partagez nos contenus le plus largement possible. Partager, c’est propager la lumière de la connaissance et de l’inspiration. Ensemble, faisons briller la vérité et l’innovation, une publication à la fois. _ Share our content as widely as spreads the light of knowledge and inspiration. Together, let’s shine the light of truth and innovation, one publication at a time.
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