Vatican 2 : La révolution dans l’Église - Sermon complet de Mgr Lefebvre

QU’AURAIT-IL DIT DE LA SITUATION DE L’ÉGLISE AUJOURD’HUI ? Défense de la Foi Catholique contre Vatican II - Sermon historique de Mgr Lefebvre Vatican 2 ou la révolution dans l’Église. Il en est de même avec les francs-maçons. On veut maintenant dialoguer avec les francs-maçons, non seulement dialoguer avec eux, mais permettre aux catholiques de faire partie de la Franc-Maçonnerie. C’est encore un dialogue abominable. Nous savons parfaitement que les personnes qui dirigent la Franc-Maçonnerie, au moins les responsables, sont foncièrement contre Notre-Seigneur Jésus-Christ. Et ces messes noires qu’ils font, ces messes abominables, sacrilèges, horribles qu’ils font. Ce sont des parodies de la messe de Notre-Seigneur ! Et ils veulent des hosties consacrées, eux, pour faire ces messes noires ! Ils savent que Notre-Seigneur est dans l’Eucharistie, car le diable le sait que Notre-Seigneur est dans l’Eucharistie ! Ils ne veulent pas des hosties qui viennent de messes dont ils ne savent pas si le Corps de Notre-Seigneur est là ou pas. Alors, dialoguer avec des gens qui veulent la mort de Notre-Seigneur Jésus-Christ une seconde fois, dans la personne de leurs membres, dans la personne de l’Eglise ? Nous ne pouvons pas admettre ce dialogue ! Nous savons ce qu’a valu le dialogue avec le diable, le premier dialogue d’Eve avec le diable. Elle nous a perdus, elle nous a mis tous dans l’état de péché, parce qu’elle a dialogué avec le diable. On ne dialogue pas avec le diable. On prêche à tous ceux qui sont sous l’influence du diable, afin qu’ils se convertissent, qu’ils viennent à Notre-Seigneur Jésus-Christ. On ne dialogue pas avec les communistes. On dialogue avec les personnes. Mais on ne dialogue pas avec l’erreur. Nous verrons ce qui arriverait si les armées groupées derrière le rideau de fer le passaient, si un jour, après les nombreuses séance du Soviet Suprême, si jamais il y avait une voix de majorité, pour que ces armées déferlent sur nos pays, en cinq jours… Mes bien chers frères, ne soyez pas émus. Laissons ceux qui ne comprennent pas les choses comme nous, mais demandons au bon Dieu de nous donner la lumière. Mais précisément, pourquoi sommes-nous fermement résolus de ne pas accepter cette  ? Parce que nous affirmons la divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ. Pourquoi Pierre a‑t-il été fait Pierre ? Rappelez-vous l’Evangile. Pierre est devenu Pierre parce qu’il a professé la divinité de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Et tous les apôtres ont professé aussi cette foi publiquement après la Pentecôte et on les a poursuivis immédiatement. Les Princes des Prêtres leur ont dit : « Ne parlez plus de ce nom, nous ne voulons plus entendre ce nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ ». Et les apôtres ont dit : « Non possumus, nous ne pouvons pas ne pas parler de Notre-Seigneur Jésus-Christ, de notre Roi ». Mais vous me direz : est-ce possible ? Vous semblez accuser Rome de ne pas croire à la divinité de Notre-Seigneur Jésus-Christ ! Le libéralisme a toujours deux faces : il affirme la vérité qu’il prétend être la thèse, et ensuite dans la réalité, dans la pratique, dans l’hypothèse, comme il dit, il agit comme les ennemis et avec les principes des ennemis de l’Eglise. De telle manière qu’on est toujours dans l’incohérence. Mais que veut dire la divinité de Notre-Seigneur Jésus-Christ ? C’est que Notre-Seigneur est la seule personne au monde, le seul être humain au monde qui a pu dire : « Je suis Dieu ». Et par le fait même qu’Il a pu dire : « Je suis Dieu », Il était le seul Sauveur de l’humanité, Il était le seul Prêtre de l’humanité, et Il était le seul Roi de l’humanité. Par sa nature, et non par privilège, ni par titre, par sa propre nature, parce qu’il était Fils de Dieu ! Or maintenant, que dit-on ? Il n’y a pas seulement de salut en Jésus-Christ. Il y a du salut en dehors de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Il n’y a pas seulement de sacerdoce en Notre-Seigneur Jésus-Christ. Tous les fidèles sont des prêtres, tout le monde est prêtre, alors qu’il faut participer sacramentellement au sacerdoce de Notre-Seigneur Jésus-Christ pour pouvoir offrir le Saint Sacrifice de la messe. Et enfin, troisième erreur, on ne veut plus du Règne social de Notre-Seigneur Jésus-Christ, sous prétexte qu’il n’est plus possible. Et cela, je l’ai entendu de la bouche du Nonce de Berne, je l’ai entendu de la bouche de l’envoyé du Vatican, le Père Dhanis, ancien recteur de l’Université grégorienne, qui est venu me demander au nom du Saint-Siège de ne pas faire les ordinations du 29 juin. Il était à Flavigny, le 27 juin, lorsque je prêchais la retraite aux séminaristes. Il m’a dit : « Pourquoi êtes-vous contre le concile ? » Je lui ai répondu : « Est-il possible d’accepter le concile, alors qu’au nom du concile vous dites qu’il faut détruire tous les Etats catholiques, qu’il ne faut plus d’Etats catholiques, donc plus d’Etats sur lesquels règne Notre-Seigneur Jésus-Christ ?
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