Le mal-être étudiant

😰 Précarité... Les raisons du mal-être étudiant sont nombreuses. Mais il existe des solutions ! ▶ de #DecodActu : Abonne-toi ! 👉 #Lumni #Etudiants #Colère #Société La vie étudiante, l’âge de l’insouciance ? Pas si simple ! Pour les près de 3 millions d’étudiants formés chaque année, cette période charnière peut aussi s’avérer source de mal-être. De quoi les étudiants souffrent-ils ? Selon une étude réalisée auprès d’un panel de 800 étudiants, un tiers d’entre eux se déclare stressé en permanence, et la moitié rencontre des problèmes pour s’ endormir. Une autre étude menée auprès de 20 000 étudiants confirme ce malaise. Elle révèle que près 2 étudiants sur 10 suivent un traitement contre l’anxiété, l’angoisse et le stress, ou bien ingèrent des médicaments pour se concentrer. Autre phénomène préoccupant, les étudiants sont aussi touchés par la dépression. Selon l’Observatoire de la vie étudiante, elle a atteint 15 % d’entre eux en 2018. D’après le ministère de la Santé, le phénomène a tendance à s’accentuer. Entre 2005 et 2017, la dépression a augmenté de 4 points chez les étudiants. Un malaise parfois tel que 8 % des étudiants déclarent avoir pensé au suicide au cours des 12 derniers mois. Quelles sont les causes du mal-être ? - Les périodes d’examens et l’orientation sont une des principales sources de stress. Certaines filières comme celles de la santé sont particulièrement éprouvantes. En médecine par exemple, la compétition est féroce : les internes ont de lourdes responsabilités et leurs semaines de travail dépassent souvent les 48 heures légales. Conséquence : plus de 6 étudiants en médecine sur 10 souffrent d’anxiété. Un chiffre près de 2 fois plus élevé que dans la population française. - La précarité est aussi en cause. Depuis 2009, le coût de la vie étudiante n’a cessé d’augmenter. Le prix des loyers grimpe alors que dans le même temps, les aides au logement ont été réduites dès 2016 pour certains étudiants, et pour tous à partir de 2017. Dans ce contexte, 1 étudiant sur 2 doit travailler, ce qui renforce les inégalités. Selon le syndicat étudiant UNEF, un tiers d’entre eux considère qu’être obligé de travailler en parallèle de leur cursus scolaire est une source de stress. L’INSEE a par ailleurs observé qu’occuper un emploi réduit de près de moitié les chances de réussir ses études. Quelles sont les solutions proposées ? Pour prévenir l’isolement, s’investir dans une des 5000 associations étudiantes peut être un premier pas. Les bureaux d’écoute psychologique universitaire ou les services inter-universitaires de médecine préventive et de promotion de la santé, proposent un suivi psychologique gratuit, assuré par des professionnels. Sur le plan financier, le gouvernement prévoit de refondre le panel d’aides variées, parfois mal connues, en une aide globale d’autonomie. Un vaste chantier qui devrait être lancé en 2020. Suivez Lumni sur : Facebook ▶ Twitter ▶ Instagram ▶ ▶
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