Владимир Высоцкий ~ Банька по-белому

Patronne ; chauffe-moi une bania blanche, De la lumière blanche, je me suis déshabitué. Je m’asphyxierai et, à moi le délirant, Délira la langue, la vapeur me brûlant. Patronne ; chauffe-moi une bania, Je m’enfiévrerai, m’enflammerai, Sur le bord même du banc, En moi, le doute, j’extirperai. De chaleur jusqu’à l’inconvenance, je me griserai, Un seau d’eau froide ; et au loin, tout s’estompera, Et le tatouage de l’époque du culte de la personnalité, Sur la poitrine gauche, bleuira. Chauffe moi une bania blanche, De la lumière blanche, je me suis déshabitué. Je m’asphyxierai et, à moi le délirant, Délira la langue, la vapeur me brûlant. Combien de fois et de forêts furent abattus, Combien de malheurs et de chemins furent connus ! Sur la poitrine gauche : Le profil de Staline Et sur la droite : Le p
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